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En parler avec son médecin

Le papillomavirus est un virus très répandu, il est important d’en parler avec son médecin.
Voici les pistes pour échanger sur cette infection avec un professionnel de santé.

A quel professionnel
de santé dois-je m’adresser
si j’ai des questions sur
le papillomavirus ?

Votre médecin généraliste peut répondre à vos questions sur le papillomavirus, ses conséquences et les moyens de prévention(1).

 

Ma fille est adolescente.
Dois-je consulter
un/une gynécologue sur
la question du papillomavirus ?

Vous pouvez consulter un/une gynécologue.
Sachez que votre médecin généraliste et/ou votre sage-femme peuvent aussi vous informer sur le papillomavirus(1).

 

JE SUIS PARENT D’UN ADOLESCENT. QUAND DOIS-JE PRÉVOIR
D’ÉVOQUER LA QUESTION
DU PAPILLOMAVIRUS AVEC MON PROFESSIONNEL DE SANTÉ ?

Il existe diverses occasions d’aborder le sujet avec un professionnel de santé : la consultation de routine, la demande de certificat pour le sport, les examens recommandés par la sécurité sociale pour les adolescents… Il vous informera sur le papillomavirus(5).

Mon adolescent n’a jamais
eu de rapport sexuel,
est-il concerné ?

La transmission se fait principalement par contact intime, de peau à peau, même sans pénétration avec une/des personne(s) porteuse(s) du virus. Le papillomavirus peut être notamment transmis par les doigts lors de caresses intimes(2)(5). La plupart des personnes sont contaminées dès le début de leur vie sexuelle(5).

Quels sont les symptômes
d’une infection
à papillomavirus ?

L’infection à papillomavirus est en général silencieuse : les personnes infectées par les papillomavirus ne présentent pour la plupart aucun symptôme(2). Les éventuels symptômes apparaissent tardivement, le plus souvent quand le cancer est déjà développé et a atteint un stade avancé(5).

J’AI UN FILS, QUE RISQUE-T-IL S’IL EST INFECTÉ PAR LE PAPILLOMAVIRUS ?

Dans la majorité des cas, l’infection à papillomavirus est éliminée spontanément par l’organisme et ne provoque aucune maladie. Si l’infection persiste dans le temps et qu’elle est due à des papillomavirus à haut risque cancérigène comme les HPV 16 et 18, elle peut être à l’origine de lésions précancéreuses et/ou évoluer en cancer en plusieurs années. Ces cancers touchent les zones intimes des hommes telles que l’anus et le pénis mais aussi des voies aérodigestives supérieures (bouche et gorge)(2).

J’AI UNE FILLE, QUE RISQUE-T-ELLE SI ELLE EST INFECTÉE PAR LE PAPILLOMAVIRUS ?

Dans la majorité des cas, l’infection à papillomavirus est éliminée spontanément par l’organisme et ne provoque aucune maladie. Si l’infection persiste dans le temps et qu’elle est due à des papillomavirus à haut risque cancérigène comme les HPV 16 et 18, elle peut être à l’origine de lésions précancéreuses et/ou évoluer en cancer en plusieurs années. Ces cancers touchent les zones intimes des femmes telles que la vulve, le vagin, le col de l’utérus et l’anus mais aussi des voies aérodigestives supérieures (bouche et gorge)(2).

JE SOUHAITE PRÉVENIR L’INFECTION AU PAPILLOMAVIRUS. QUE DOIS-JE FAIRE ?

Vous pouvez en parler à votre médecin pour qu’il vous informe sur le papillomavirus et ses moyens de prévention(1).
À ce jour, il existe différents moyens :

• Le préservatif : même s’il procure une protection partielle contre les Papillomavirus car le virus peut être présent sur des zones de la peau non recouvertes par le préservatif (doigts, testicules, autres zones intimes… ), il reste important pour la prévention de l’ensemble des IST (Infections Sexuellement Transmissibles)(2)(3).

• La vaccination : elle vise à prévenir l’infection à certains papillomavirus qui peuvent être responsables de lésions précancéreuses et/ou de cancers du col de l’utérus, de la vulve, du vagin ou de l’anus. La vaccination ne couvre pas tous les papillomavirus et tous les cancers liés aux papillomavirus(4). Pour plus d’informations, demandez conseil à votre médecin.

• Le dépistage : seul le cancer du col de l’utérus chez les femmes de 25 à 65 ans bénéficie d’un dépistage en routine(5). Le dépistage, qui repose sur la réalisation d’un prélèvement au niveau du col de l’utérus, a pour objectif de détecter des cellules anormales (examen cytologique) et/ou détecter la présence du virus (test HPV). Il permet de repérer le plus tôt possible d’éventuelles lésions précancéreuses au niveau du col de l’utérus, de les surveiller ou de les soigner et ainsi, de prévenir l’apparition d’un cancer. Si un cancer est détecté, en général, les soins seront plus légers et permettront de préserver davantage la fertilité(7).

RÉFÉRENCES

1. Assurance Maladie Ameli: Prévention du cancer du col de l’utérus – https://www.ameli.fr/medecin/sante-prevention/pathologies/cancers/cancer-col-uterus –Consulté le 18/03/2021

2. Santé Public France – infections à papillomavirus – La maladie: https://psite.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/infections-sexuellement-transmissibles/infections-a-papillomavirus – Consulté le 01/03/2021.

3. Gavillon Gavillon N et al. (2010) Papillomavirus humain (HPV) : comment ai-je attrapé ça ? Gynecol Obstet Fertil;38(3):199-204

4. INCA – La vaccination contre les infections liées aux papillomavirus humains (HPV) pour prévenir les cancers – https://www.e-cancer.fr/Professionnels-de-sante/Facteurs-de-risque-et-de-protection/Agents-infectieux/Prevenir-les-cancers-lies-aux-HPV – Consulté le 19/03/2021

5. OMS Papillomavirus Humain et cancer du col de l’utérus. Aide-mémoire n°380 http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs380/fr/ – Consulté le 18/03/2021

6. INCA – Cancer du col de l’utérus : pourquoi se faire dépister  – https://www.e-cancer.fr/Professionnels-de-sante/Depistage-et-detection-precoce/Depistage-du-cancer-du-col-de-l-uterus – Consulté le 01/03/2021

7. ONCO PACA – Dépistage du cancer du col de l’utérus https://www.oncopaca.org/sites/default/files/depistage_cancer_col_uterus_info_patients_inca_2020.pdf