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Foire aux questions (FAQ)

Voici les réponses aux questions les plus souvent posées sur les papillomavirus :

Généralités sur le papillomavirus humain (HPV)

Le papillomavirus humain, aussi appelé HPV (pour « Human Papillomavirus » en anglais)1 est un virus très contagieux qui infecte la peau et les muqueuses.1

Il existe près de 200 types de HPV.2 La plupart des infections disparaissent toutes seules grâce au système immunitaire3 mais dans environ 10% des cas, le virus peut persister et entraîner parfois de lourdes conséquences, comme des cancers ou des verrues génitales.3

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Oui, le papillomavirus (HPV) est très répandu et particulièrement contagieux1 : près de 8 personnes sur 10, hommes et femmes seront infectés au moins une fois par le papillomavirus au cours de leur vie.2

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Transmission du papillomavirus (HPV)

Le papillomavirus humain (HPV) se transmet par simple contact au niveau des parties génitales, généralement lors de contacts intimes.2 La transmission se fait de peau à muqueuse ou de muqueuse à muqueuse, ce qui veut dire qu’il peut se transmettre lors de rapports sexuels même sans pénétration.1,2

Chaque personne, homme ou femme, quelle que soit sa sexualité ou ses pratiques sexuelles, peut être infectée par un papillomavirus au cours de sa vie.2

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Le papillomavirus (HPV) est un virus très contagieux.1 Il est donc possible que vous le transmettiez à votre ou vos partenaires. Parlez-en avec un professionnel de santé qui pourra vous donner plus d’informations et de conseils.

A noter que même sans symptôme, une personne peut être porteuse du virus sans le savoir et le transmettre à d’autres personnes.1 À l’exception du cancer du col de l’utérus, il n’existe pas de dépistage en population générale pour détecter le papillomavirus pour les autres localisations.1

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Le papillomavirus, présent au niveau des parties génitales, se transmet principalement lors des contacts intimes.2 Mais la transmission se faisant de peau à muqueuse ou de muqueuse à muqueuse, il est possible d’être infecté par un papillomavirus même lors de rapports sexuels sans pénétration.1,2

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Oui, les hommes et les femmes, peuvent être infectés par un papillomavirus (HPV) au cours de leur vie, et ce, quelle que soit leur sexualité ou leurs pratiques sexuelles.2
Chaque année en France, 1800 nouveaux cas de cancers liés au papillomavirus touchent les hommes.4

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Oui, il est possible d’être infecté plusieurs fois par le papillomavirus (HPV) :

  • Soit par un même type de papillomavirus si la première infection a disparu ;
  • Soit par un autre type de papillomavirus.5

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Symptômes et maladies associés au papillomavirus (HPV)

L’infection par le papillomavirus passe généralement inaperçue, car elle ne provoque aucun symptôme visible jusqu’à l’apparition des conséquences, soit des verrues génitales (ou condylomes) quelques mois après l’infection, soit différents types de cancers plusieurs années après l’infection.3,6

En effet, dans environ 10% des cas, quand l’infection persiste, elle peut avoir des conséquences graves3 :

  • Apparition de verrues génitales (condylomes), des lésions bénignes mais gênantes et douloureuses qui apparaissent sur la peau ou les muqueuses au niveau de la région ano-génitale.2
  • Développement de lésions précancéreuses pouvant évoluer en cancers du col de l’utérus, de l’anus, du pénis, de la gorge et de la bouche, de la vulve et du vagin.2

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La majorité des infections aux papillomavirus (HPV) disparaissent d’elles-mêmes sans causer de symptôme.2  Mais pour près de 10% des infections, le papillomavirus peut provoquer des cancers du col de l’utérus, de l’anus, du pénis, de la gorge et de la bouche, de la vulve et du vagin lorsque que l’infection persiste.2,3

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Les condylomes sont des verrues génitales externes bénignes qui apparaissent suite à une infection aux papillomavirus (HPV), et qui peuvent toucher aussi bien les hommes que les femmes.6 Ces verrues apparaissent au niveau de la région ano-génitale.2
Plus de 100 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année1, et les récidives sont très fréquentes.6

Les traitements des condylomes ont pour objectif de faire disparaître les lésions, mais ils peuvent être assez douloureux, ils doivent être répétés plusieurs fois et ils ne protègent pas de possibles récidives.6

Pour plus d’informations sur les condylomes et les traitements existants, parlez-en à votre professionnel de santé.

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Les papillomavirus (HPV) sont responsables de :

  • 100% des cancers du col de l’utérus2
  • 90% des cancers de l’anus2
  • 27% des cancers du pénis4
  • 23% des cancers de la vulve et du vagin4
  • 38% des cancers de la bouche et de la gorge7

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Les papillomavirus sont responsables de près de 100% des cancers du col de l’utérus.2 3000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année et 1100 femmes décèdent d’un cancer du col de l’utérus par an en France.3

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Prévention contre le papillomavirus (HPV)

Pour se protéger contre le papillomavirus (HPV), il existe plusieurs moyens de prévention :

  • Le vaccin: recommandé pour tous les garçons et toutes les filles entre 11 et 14 ans, avec un rattrapage possible jusqu’à 26 ans.8
  • Le dépistage régulier du cancer du col de l’utérus : recommandé pour les femmes de 25 ans à 65 ans.3

Pour plus d’informations sur les moyens de prévention, parlez-en avec votre professionnel de santé.

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La vaccination est un moyen de protection efficace contre les cancers liés aux papillomavirus (HPV).2 La vaccination est recommandée pour :

Tous les garçons et toutes les filles entre 11 et 14 ans, avec un rattrapage possible jusqu’à 26 ans.8

Pour plus d’informations sur la vaccination, consultez votre professionnel de santé.

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Le préservatif est le meilleur moyen de protection contre les infections sexuellement transmissibles (IST), mais il ne protège pas entièrement contre les papillomavirus (HPV)2, car le papillomavirus peut être présent sur des zones non couvertes par le préservatif.1

Il existe d’autres moyens de prévention contre les infections au papillomavirus,3 parlez-en avec votre professionnel de santé.

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Dépistage de l’infection par le papillomavirus (HPV)

La plupart des infections aux papillomavirus (HPV) ne présentent aucun signe, ni symptôme.2 La plupart des personnes infectées ne savent donc pas qu’elles sont porteuses du HPV1, sauf si l’infection provoque des conséquences comme l’apparition de verrues génitales quelques mois après l’infection3,6 ou le développement de lésions précancéreuses pouvant évoluer en cancers plusieurs années après l’infection.3

Pour les femmes, un dépistage existe pour le cancer du col de l’utérus et est recommandé à partir de 25 ans.3 Il permet de détecter des infections à HPV ou des lésions précancéreuses avant qu’elles n’évoluent en cancer au niveau du col de l’utérus.1 Pour les autres localisations, il n’est pas possible de savoir si une personne est infectée ou non car il n’existe pas de dépistage en population générale.1

Pour les hommes, aucun dépistage en population générale n’existe, il est donc impossible de savoir s’ils sont ou non porteurs d’un HPV, peu importe la localisation.1

Il existe des moyens de prévention contre les infections au papillomavirus,3 parlez-en avec votre professionnel de santé.

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Lorsqu’on est infecté par le papillomavirus, dans la majorité des cas, l’infection va disparaître d’elle-même.3 Mais dans 10% des cas, l’infection peut persister3, et elle peut causer :

  • L’apparition de verrues génitales (condylomes) en moyenne dans les 3 à 6 mois suivant l’infection, et jusqu’à 1 an après.6
  • Le développement de cancers dans les 10 à 30 ans suivant l’infection.3

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Non, seul le cancer du col du l’utérus dispose d’un dépistage organisé.1
Il existe deux tests de dépistage, proposés en fonction de l’âge et réalisé à partir d’un prélèvement cervico-utérin (frottis) :  

  • l’examen cytologique (de 25 à 29 ans) qui permet de détecter des cellules précancéreuses.1,9
  • le test HPV-HR (de 30 à 65 ans) qui permet de détecter la présence d’un HPV.1,9

Pour tous les autres cancers, et donc l’intégralité des cancers masculins, il n’existe pas de dépistage organisé.1

Il existe des moyens de prévention contre les infections à papillomavirus,3 consultez votre professionnel de santé.

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Traitement et devenir de l’infection par le papillomavirus (HPV)

La plupart du temps, le papillomavirus (HPV) est éliminé spontanément par l’organisme dans les 2 ans suivant l’infection grâce au système immunitaire.3 Cependant, dans environ 10% des cas, quand l’infection persiste, elle peut avoir des conséquences graves comme le développement de cancers.3

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Non, il n’existe pas de traitement contre les infections à HPV.1 Dans la majorité des cas, le système immunitaire les élimine spontanément.3 Mais en cas d’anomalies détectées lors du dépistage du cancer du col de l’utérus, un suivi, des examens et des traitements complémentaires pourront être proposés par un professionnel de santé.2

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Dans la majorité des cas, le système immunitaire élimine le papillomavirus dans les 2 ans suivant l’infection.3 Mais dans certains cas,  l’infection peut persister3, on peut alors être porteur du papillomavirus pendant plusieurs années, sans forcément développer de symptômes, et donc sans savoir que l’on est porteur.1 Dans ce cas, il est possible que vous transmettiez le papillomavirus à votre partenaire et développiez peut-être des verrues génitales  ou des lésions précancéreuses pouvant entraîner un cancer.3 

Toutefois, le risque d’infection existe tout au long de votre vie2, et même si votre corps a éliminé naturellement le papillomavirus, vous pourrez être infecté à nouveau par le même ou un autre type de papillomavirus.5

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  1. Ligue Contre le Cancer – La vaccination contre les papillomavirus (HPV). Disponible sur : https://www.ligue-cancer.net/nos-missions/la-vaccination-et-le-cancer/la-vaccination-contre-les-papillomavirus-hpv – Consulté en janvier 2025.
  2. INCa – Vaccination contre les papillomavirus humains (HPV). Avril 2025. Disponible sur : https://www.cancer.fr/toute-l-information-sur-les-cancers/prevenir-les-risques-de-cancers/vaccination-contre-les-cancers-hpv – Consulté en juin 2025.
  3. Santé Publique France – Infections à papillomavirus : la maladie. Juin 2019. Disponible sur : https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-a-prevention-vaccinale/infections-a-papillomavirus/la-maladie/#tabs – Consulté en décembre 2024.
  4. Shield KD, et al. New cancer cases in France in 2015 attributable to infectious agents: a systematic review and meta-analysis. Eur J Epidemiol. 2018 Mar;33(3):263-274. doi: 10.1007/s10654-017-0334-z. Epub 2017 Dec 6. PMID: 29214413.
  5. Beachler DC, et al. Natural acquired immunity against subsequent genital human papillomavirus infection: a systematic review and meta-analysis. J Infect Dis. 2016;213(9):1444-54. doi: 10.1093/infdis/jiv753. Epub 2015 Dec 21. PMID: 26690341; PMCID: PMC4813740.
  6. Dermato-Info. Les condylomes – MST à papilloma-virus (HPV). Société française de dermatologie. Décembre 2023. Disponible sur : https://dermato-info.fr/fr/les-maladies-de-la-peau/les-condylomes#condylomes_conseils – Consulté en décembre 2024.
  7. Mirghani H, et al. Prevalence and characteristics of HPV-driven oropharyngeal cancer in France. Cancer Epidemiol. 2019 Aug;61:89-94. doi: 10.1016/j.canep.2019.05.007. Epub 2019 May 31. PMID: 31158796.
  8. Haute Autorité de Santé (HAS) – Recommandation vaccinale. Vaccination contre les papillomavirus : élargissement de la cohorte de rattrapage vaccinal chez les hommes et les femmes jusqu’à 26 ans révolus. 13 mai 2025. Disponible sur : https://www.has-sante.fr/jcms/p_3605114/fr/vaccination-contre-les-papillomavirus-elargissement-de-la-cohorte-de-rattrapage-vaccinal-chez-les-hommes-et-les-femmes-jusqu-a-26-ans-revolus.
  9. Calendrier des vaccinations et recommandations vaccinales en vigueur disponible en ligne sur : https://sante.gouv.fr/prevention-en-sante/preserver-sa-sante/vaccination/calendrier-vaccinal